Le Reiki de la PrésencePrésentation générale du REIKI : Quelques mots de bienvenueIntroduction et présentation générale du Reiki UsuiLa descente de l'eau célesteRepères historiques du ReikiInscription de la stèle commémorative d'Usui SenseiPrésentation du Reiki
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Repères historiques Notre thérapie du Reiki (Reiki Ryoho) est quelque chose d'absolument original et ne peut être comparée à aucune autre voie au monde. Par le Reiki, l'être humain retrouvera en premier la santé, et ensuite la paix de l'esprit et la joie de vivre augmenteront... Mikao Usui Sensei Nous sommes tous en possession d’un pouvoir spirituel illimité. Nous sommes tous chargés de servir l'humanité. Fumio Ogawa
Bien que certaines versions occidentales s’accordent à trouver une origine chrétienne au Reiki, d’autres attestent cependant qu’un pratiquant laïque bouddhiste et prêtre shintô, du nom de Mikao Usui, reçu l'inspiration, au cours de méditations et de retraites spirituelles solitaires, d'un enseignement relatif à la santé physique et spirituelle des individus. Mikao Tsunetane Chiba naquit le 15 août 1865*, dans le village de Taniai-Muro (Miyama-Cho Yago). Celui-ci se trouve dans le district de Yamagata situé dans la province de Gifu, Kyoto. Usui est le nom de ses ancêtres qu’il adopta à la mort de son père, alors qu’il avait tout juste 18 ans. Il appartenait à une grande famille de samouraïs d’un niveau élevé (Hatamoto). Son nom spirituel bouddhiste (donné à titre posthume) était Reizan-in Shuyo Tenshin Koji. ........................© Reikido/P. Gros
"Il avait de grandes connaissances en histoire, sur différentes biographies, en médecine, en livres théologiques comme le Kyoten Bouddhiste (canon bouddhique) et les écritures bibliques, en psychologie, en jinsen no jitsu (techniques religieuses des ermites), en astrologie, en jujitsu (arts martiaux), en incantations, en arts divinatoires, en morphopsychologie et en I Ching. Je pense que la formation de Sensei dans ces domaines et l’expérience qui en découla fut la clef qui lui ouvrit les portes de la perception du Reiho (abréviation de “Reiki Ryoho”)." Il obtint également un doctorat en littérature (Hiroshi Doï ne confirme pas cette information, Usui sensei n'étant jamais allé à l'université). En tant que commerçant, il voyagea à plusieurs reprises en Chine ainsi qu’en Europe et aux États-Unis, mais il ne fut jamais prospère en affaires. Il exerça diverses professions (fonctionnaire, employé de bureau, reporter, hommes d’affaires, secrétaire de politicien, industriel, aumônier de prison, missionnaire shintô, etc.). Puis, selon Fumio Ogawa, il entra dans les ordres bouddhistes. Il étudia plusieurs années sous la supervision d’un maître Zen avant de connaître son illumination définitive. C’est durant l’une de ses retraites spirituelles, d’ascèse et de jeûne de vingt-et-un jours (shyu-gyo) sur le mont Kurama en mars 1922, qu’il obtint à l'âge de 57 ans, la révélation (le satori) du Reiki. Malgré toutes ses expériences, il n’arrivait pas à obtenir l’éveil spirituel. Étant perplexe sur ce qu’il devait faire, il demanda conseil à son maître qui lui dit qu’il devait mourir (à lui-même) en premier. Après avoir réfléchi à ces mots, il décida de s’engager sans tarder dans une ascèse sur le mont Kuramayama. Au 21ème jour, l’accomplissement se réalisa. L’illumination advint. Il réalisa que l’énergie Reiki émanait de ses yeux, de sa bouche et de ses mains. Usui Sensei, a ressenti une grande illumination au-dessus de sa tête et a ensuite perdu connaissance, ceci fut un signe d’union et d’unité de Sensei avec le Grand Univers. Fumio Ogawa Un jour, il se rendit à Kuramayama pour commencer une ascèse. Au début du 21ème jour, il ressentit soudainement la lumière du Reiki en haut de sa tête et il eut la compréhension ultime de la vérité. Inscription de la stèle commémorative d’Usui Sensei Il
compris que le but de chacun était d’atteindre Anshin Ritsumei.
Il avait compris cela intellectuellement. Pour le réaliser, il s’est
entraîné trois ans dans un temple zen. Hiroshi Doï Après des années d'un entraînement difficile, j'ai trouvé un secret spirituel (le Reiki) : c'est une méthode de libération de l'esprit et du corps. Mikao Usui
Temple
de Fudô-dô
(Kuramayama)
Tous les êtres vivants, y compris l’humanité, sont des manifestations de l’Énergie de la Vie et sont les créatures de la Grande Âme Cosmique. Inscription trouvée dans une des cryptes d'un des temples de Kuramayama Il ouvrit juste après un centre de soins et créa une association de Reiki (Usui Reiki Ryoho Gakkaï) à Tokyo, en avril 1922, afin de partager sa méthode (Shin Shin Kaizen Usui Reiki Ryoho) et de la rendre disponible à tous. Il décida d’enseigner cette méthode sans restriction pour que chacun puisse jouir d’une vie en bonne santé. Fumio Ogawa Ainsi, il forma et entraîna plusieurs milliers de personnes à sa méthode de soins manuels (teate ryoho) ainsi qu’une vingtaine de maîtres enseignants (shihan). Lors d'un grand séisme et tremblement de terre (Kanto) qui, en 1923, secoua une grande partie du Japon, Mikao Usui aida et soigna de nombreuses personnes grâce à sa méthode du Reiki. Tous les jours il arpentait la ville pour prodiguer des soins. Nous ne pouvons pas compter le nombre de personnes qui furent traitées et soignées par lui. Dans cette situation d’urgence, il soulageait les personnes en souffrance en tendant simplement ses mains emplies d’amour vers elles. Fumio Ogawa Mikao Usui était marié et père de deux enfants. Il était en son temps un homme respecté et reconnu de tous, jusqu’à l’empereur du Japon qui, dit-on, lui voua une reconnaissance sincère - kun san, qui représente la plus haute récompence (historiquement parlant, il devait vraissemblablement s'agir du Prince régent Hirohito, qui devint plus tard l'Empereur Showa - information non confirmée). En 1924, le parlement nippon reconnut légalement la pratique du Reiki comme un “art de santé non médical” (idô). En 1925, il déménagea à Nakano (banlieu proche de Tokyo), pour y créer un centre plus important et élargir ses activités. C'est au cours d'un de ses voyages qu'Usui sensei décéda, le 9 mars 1926, à l’âge de soixante-deux ans, dans la ville de Fukuyama, tout près d’Hiroshima. Une stèle funéraire fut érigée en son honneur dans le temple bouddhiste Saihoji (construit durant la période de Nara, de 710 à 794, plus connu sous son appelation populaire "kokedera" ou "temple des mousses"), proche de Tokyo, par deux de ses élèves, Jusaburo Ushida et Masayuki Ohada. Jusaburo Ushida, proche collaborateur et ami d’Usui, devint ensuite le premier responsable (président) de l’association japonaise. Pour information, la stèle funéraire a été construite onze mois environ après le décès d'Usui. C'est pourquoi certains affirment que ses cendres ne reposent pas dans le cimetière Saihoji de l'école Jodo, mais dans un petit temple privé de Tokyo, contenant entre autres un rouleau des préceptes ainsi que son portrait (information non vérifiée). *Informations complémentaires concernant l'ére Meïji : "Le bouddhisme est devenu une religion d'état au Japon à l'époque Tokugawa (1600-1868). Près d'un demi-million de temples furent construits. Le sacerdoce bouddhiste devint un instrument dans les mains du gouvernement féodal. Chaque foyer devait être affilié à un temple local. Une telle opulence et un tel pouvoir ne furent pas sans conséquence. Au début de l'ère Meiji (qui commença en 1868), on assiste à une montée d'un vaste ressentiment populaire anti-bouddhiste. Une campagne nationale pour éradiquer du Japon cette "religion étrangère" et pour y réinstaller le shintoïsme comme seule véritable tradition japonaise fut entreprise. Des milliers de temples furent fermés, des statues furent mises à bas et les moines contraints de retourner à la vie laïque. La seule manière qu'avait le bouddhisme institutionnel de survivre fut de s'intégrer au nouveau système impérial." Images d'archives
"Puissent de nombreuses personnes comprendre quel grand service Usui Sensei a rendu au monde..." Extrait tiré de l’inscription de la stèle commémorative d’Usui Sensei. Saihoji
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